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Didouille's blog
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5 juin 2009

Flemme, quand tu nous tiens.

Bon ok, c'est mal, j'ai rien demandé, mais en même temps j'y ai pas mit du mien.

Ok, ok, j'avoue tout.

Mon père a rangé ma chambre.


Sachez que je ne dévoilerai jamais une photo de ma chambre en bordel hein. Bon maintenant, elle est plus trop en bordel, mais voilà. Il y avait tellement du bordel que je ne comptais plus le nombre de mois passés où l'aspirateur n'a plus mit une roue dedans, que le pourcentage de parquet visible ne dépassait pas les 5%, que la couche de poussière accumulée pouvait rivaliser avec la hauteur de l'Everest, que c'était le parcours du combattant pour accéder au lit (genre tu fais le même saut que fait Indiana Jones, mais dans l'air cette fois, quand il passe sous une porte de pierre qui se ferme en tombant, tu sais juste avant qu'il passe son bras dessous pour chopper son chapeau qui est resté de l'autre côté, ou genre comme lui quoi). Bref, c'était la crise aussi dans ma chambre.

J'avais l'impression que l'émission c'est du propre était passée sur mon sol. Heureusement qu'il s'est pas attaqué à la partie la plus effrayante, le "sous-mon-lit". Pire que Massacre à la tronçonneuse et autres films à forte dose en hémoglobine.

Bon je sais que ça fait gamine et tout de se faire ranger la chambre par mon père, mais faut bien dire que je connais ce sentiment paralysant que connaissent les gens qui font d'ailleurs appel à l'émission "c'est du propre". Oui, parce qu'il faut que je vous explique; face à une trop grande tâche à accomplir, c'est-à-dire rangement-fringues-trucs-à-jeter-feuilles-magazines-Objet-Visqueux-Non-Identifié-nan-je-rigole-sur-le-dernier-point, et bin, on se sent incapable. Oui, IN-CA-PA-BLE-uh. On se dit qu'on va pas y arriver, qu'il y a trop de choses auxquelles réfléchir, trop d'endroits auxquels faut penser à ranger pour pouvoir ranger ces trucs qui traînent... Nan voilà l'explication. Ca se bouscule dans le crâne, et finalement, on ne fait rien. On procrastine quoi.

Le truc le plus édifiant auquel j'ai pu assister niveau procrastination, c'était avec une personne chère à mon coeur. Cette personne avait des choses à faire sur l'ordinateur par rapport au taf. Bon, je veux dire, sur l'ordinateur, ça va, je trouve ça plutôt attrayant comme taf. Et encore, apparemment, c'était quedal. L'ordinateur était allumé depuis environ deux heures, deux heures durant lesquelles j'ai discuté avec la personne, de tout et de rien. Ce n'est qu'au bout de ces deux heures que j'ai réalisé la situation: elle esquivait par tous les moyens l'action de travailler sur l'ordinateur.

Comment je m'en suis aperçue?

L'individu en question était entrain de laver sa plaque de cuisson.


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